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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 16:48

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Agen, le 4 fevrier 2012

 

Madame le Maire, chère collègue

Monsieur le Maire, cher collègue

 

 

Samedi 28 janvier, l’UMP (l’Union pour un Mouvement Populaire), réunie en Conseil national, a officiellement ratifié son projet pour l’élection présidentielle de 2012. Les propositions contenues dans ce programme serviront de menu à options dans lequel le chef de l’Etat devrait piocher pour bâtir son programme de candidat.

 

Pour financer une partie des 30 milliards de mesures nouvelles présentées dans ce projet, l’UMP annonce explicitement que les collectivités locales verront leurs dotations financières amputées de 10 milliards d’euros supplémentaires sur 5 ans, soit 2 milliards d’euros par an durant le futur quinquennat présidentiel (p22 du projet de l’UMP).

 

Cette mesure, soutenue localement par le député Diefenbacher, constitue une véritable déclaration de guerre à l’encontre des collectivités locales, notamment rurales.

 

Depuis 2002, les communes, communautés de communes et d’agglomération, départements et régions ont dû faire face à une avalanche de mesures et décisions gouvernementales restreignant leur autonomie politique, financière et fiscale :

-       Réforme territoriale menée sans concertation qui n’a conduit qu’à fragiliser les territoires ruraux,

-       Réforme de la Taxe Professionnelle qui a privé les collectivités de recettes dynamiques,

-       Gel des dotations prévu par la loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012 auquel s’est ajoutée la suppression de 200 millions d’euros sur le budget des collectivités territoriales dans la loi de finances 2012.

-       Ediction d’une multitude de normes imposées depuis Paris sans aucune prise en considération de leurs incidences locales.

 

Dans le même temps, de nombreux services publics d’Etat disparaissaient au nom de la fameuse RGPP (révision générale des politiques publiques) et du dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, entraînant la disparition de classes d’écoles, de gendarmerie, de Trésoreries…

 

Pour l’UMP, les collectivités locales ne doivent constituer qu’une variable d’ajustement financière des politiques nationales.

 

Pourtant, depuis le mouvement de décentralisation lancé en 1982, les collectivités ont investi massivement, contribuant à la richesse de la nation. Elles ont permis la création d’emplois locaux, l’aménagement du territoire, l’émergence de services publics de proximité, la réalisation d’indispensables infrastructures de communication.

 

Bien souvent, elles se sont substituées à la défaillance de l’Etat, en matière d’éducation, en matière de logement, en matière de sécurité publique, en matière de santé également.

 

Aujourd’hui, 73% de l’investissement public est le fait des collectivités locales.

 

Les collectivités ne refusent pas, dans une période de crise économique et financière particulièrement difficile, de participer à l’effort national, mais elles demandent que cet effort soit justement réparti et qu’il n’obère pas la relance économique de notre pays !

 

Diminuer les dotations aux collectivités locales de 10 milliards d’euros, comme le souhaite l’UMP, ne manquerait pas d’entraîner une importante diminution de l’investissement public, investissements qui ont permis à ce jour d’atténuer, sur le terrain, l’ampleur de la crise.

Si nos communes, groupements, départements et régions venaient à renoncer ou à retarder un grand nombre de leurs projets d’investissement, des secteurs entiers de notre économie déjà en grande difficulté, au premier rang desquels le bâtiment et les travaux publics, s’en trouveraient condamnés.

 

Enfin, comment l’Etat pourrait-il faire des leçons de gestion aux collectivités locales alors que ces dernières sont, contrairement à l’Etat, tenues de présenter leur budget en équilibre !

 

Comment qualifier ainsi objectivement les déclarations du Premier Ministre qui demande aux collectivités de mieux maîtriser leurs effectifs, sous peine de pénalités financières.

 

Les collectivités locales dépenseraient trop…Le Gouvernement est pourtant très heureux de les trouver lorsqu’il s’agit de contribuer à la relance économique ou lorsqu’il importe de financer de grands projets d’infrastructure…

 

Madame le Maire, chère collègue, Monsieur le Maire, cher collègue, les collectivités ne doivent pas être le bouc-émissaire de la crise de nos finances publiques. Ce serait injuste, faux, mensonger de les désigner comme coupables. Elles sont au contraire une partie de la solution.

 

Nous sommes persuadés que la modernité, c’est le pouvoir local, c’est la démocratie de proximité, que le mouvement de décentralisation doit reprendre force et vigueur, qu’il doit de nouveau conduire le développement des politiques publiques dans notre pays, qu’il doit redevenir un repère pour les citoyens.

 

Pour cela nous avons besoin d’un contrat de confiance entre l’Etat et les collectivités qui permette aux territoires de pouvoir se projeter dans l’avenir. Un acte III de la décentralisation, élaboré dans la concertation et assurant l’autonomie financière et de gestion des collectivités, une péréquation bénéficiant aux territoires défavorisés, une citoyenneté active, une présence garantie pour les services publics.

 

Le projet de l’UMP ne le permettra pas car il considère les collectivités locales comme des vassaux et non comme des partenaires, comme une source d’économie à réaliser plutôt que comme un force locale à soutenir et encourager.

 

Dans les mois qui viennent, nous serons tous, en tant qu’élus, en tant que citoyens, amenés à faire des choix. Nous vous proposons de choisir le changement, l’espoir et l’efficacité, objectifs et valeurs que l’UMP n’incarne définitivement pas.

 

Restant à votre écoute, nous vous prions de croire, Madame le Maire, Monsieur le Maire, à l’expression de nos sentiments les meilleurs.

 

 

 

 

 

 

Gérard GOUZES                                                          Jacques BILIRIT

Maire de Marmande                                                     Maire de Fourques sur Garonne

Président de l’Union Des Elus Socialistes                     Conseiller général du canton de Marmande Est

et Républicains de Lot-et-garonne                                Président du Groupe de la Majorité du Conseil général                         

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 11:43

crash-copie-1.jpgAprès « le coche et la mouche »

  selon le journal SUD OUEST

 

Vous le lisiez dans nos colonnes, Gérard GOUZES s’est inspiré de la façade de la Fontaine « Le Coche et la mouche » pour attaquer le député Michel DIEFENBACHER sur son « peu d’intérêt à la lutte contre la délinquance ». Député qui n’avait pas eu vent de ces propos publiés sur le blog du maire. Mais piqué (par la mouche ?) au vif, il a décidé de prendre également la plume pour répondre. Il a baptisé son billet « Le Coche et la mouche. Le débat et l’invective. » Voilà qui donne le ton.

« Il y a bien longtemps que je n’avais plus visité le site Internet de Gérard GOUZES. J’avoue ne pas avoir le goût pour ce qui est fielleux et retors. Mais « Sud-Ouest » me tire par la manche. Ceux qui attendent que je réponde sur le même ton en seront pour leurs frais : le débat politique mérite mieux que l’étalage complaisant de ces médiocres rancœurs.

 

Le rôle des élus est de préparer l’avenir, pas de cultiver les vieilles haines mille fois recuites. Pourquoi Gérard GOUZES fait-il cela ? Pour exister sans doute. Après son échec aux sénatoriales, il fallait qu’il reprenne pied. Et il ne sait exister que dans l’invective. Il est comme ça. Moi pas. » Il y évoque une autre raison, beaucoup plus élaborée. Qui suggère que le maire aurait pu vouloir être partant pour les législatives afin de se consoler après les sénatoriales. La morale de l’histoire ? La hache de guerre n’est pas enterrée avec la défection de M. GOUZES aux prochaines élections législatives…

 

 

Le débat ou le mépris ? par Gerard GOUZES

 

 

            Lorsqu’en qualité de Maire, il vous revient, par devoir envers vos concitoyens d’interpeller le député sur son action contre l’insécurité grandissante alors qu’il tient des propos lénifiants sur la soi-disante baisse de la délinquance, vous devez être clair sur le fond du sujet traité tout en évitant les attaques personnelles qui n’ajoutent rien au débat.

            Habitué aux débats contradictoires dans les palais de justice, toujours vifs mais toujours déontologiquement corrects, c’est ce que j’ai fait en citant les attaques à la kalachnikov à Marseille comme l’agression subie par une personne âgée dans la rue d’Onzac à Marmande.


            Afin d’illustrer le propos j’ai cité une fable de la Fontaine « la mouche et le coche », qui dénonce ceux qui jouent les utiles sans avoir rien fait.


            Je m’attendais à une réponse sérieuse compte tenu de l’importance de ce débat qui inquiète tous nos concitoyens, quelque soit leur sensibilité politique. Je n’ai reçu, chacun aura pu le constater, qu’insultes et mépris.

            Pour Mr DIEFENBACHER le problème que je soulevais n’était que : « goût pour ce qui est fielleux et retors » « médiocres rancœurs » « vieilles haines mille fois recuites » et « invectives ».

            Chacun jugera qui aura tenté d’ouvrir un débat légitime et qui aura répondu par de la polémique personnelle ?

            Chacun jugera si j’ai eu raison ou tort de demander à celui qui était chargé de nous défendre s’il l’a bien fait ?

            Chacun jugera si celui qui aura cautionné la fermeture du commissariat de Marmande, la fermeture du tribunal correctionnel, l’éloignement du marmandais du Procureur de la République, la fermeture de la gendarmerie de Clairac, la suppression de postes de gendarmerie peut encore sérieusement parler de sécurité. S’il y a polémique à se le demander ou pas.

            Chacun jugera qui par contre s’est battu pour installer en substitution au désengagement de l’Etat, un réseau de caméras vidéo-protection et un plan « Marmande tranquillité » dans sa ville sans recevoir la moindre réponse aux demandes de soutien faites au député.

            Poser ces questions c’est ouvrir le débat sur la sécurité, sur le rôle de l’Etat et des collectivités locales, sur le travail d’un député au service des électeurs qui doivent, en fin de mandats, juger de son bilan.

            Alors, Monsieur le Député, cessez de fuir le débat démocratique en esquivant les questions que les marmandais se posent et que je n’ai eu le tort que de vous les répercuter. Ne vous cachez pas derrière de faux semblants injurieux et peu dignes d’un ancien Préfet. Le mépris que vous affichez n’est pas une réponse à la hauteur des questions que mon devoir m’autorise à vous poser.

 

                                                                      

 

           

                                                                                              Gérard GOUZES

                                                                                                                                            

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 09:45

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LE COCHE ET LA MOUCHE

 

 

 

  Il y a des moments où il vaudrait mieux être sourd et aveugle plutôt qu’entendre ou lire certaines contrevérités étalées dans la Presse par le Député UMP du Marmandais.

            En effet, celui-ci s’est cru obligé d’annoncer une baisse de la délinquance de 16,2 % depuis 2002 et celle de proximité de 37,2 % alors que tous les médias nationaux nous énoncent le contraire. Pour la seule année 2011, les cambriolages ont augmenté de 17 % et il suffit de regarder ce qui se passe dans certaines banlieues ou à Marseille où les policiers se font tuer à la Kalachnikov pour comprendre qu’il ne faut malheureusement pas prendre ses désirs pour des réalités.

            La délinquance sur le terrain elle est combattue par des policiers ou des gendarmes de proximité, dont le nombre est en diminution et dont les moyens manquent cruellement.

            Souvent débordés de travail par des missions de répression à l’égard des automobilistes, les forces de l’ordre n’ont pas le temps de courir après les voleurs.

            Quant au Député UMP si soucieux de combattre l’insécurité dans la ville de Marmande, qu’a-t-il fait ? Il aura fallu que la Municipalité de gauche se substitue à la suppression du Commissariat et aux baisses d’effectifs de la Gendarmerie en installant 13 caméras vidéo-protection et en créant une douzaine de postes de policiers municipaux aux frais du contribuable local pour pallier au désengagement de son gouvernement.

            Lui-même aura démontré son peu d’intérêt réel à la lutte contre la délinquance en ne répondant même pas aux deux lettres lui demandant de participer par une subvention parlementaire à l’installation du réseau de sécurité que nous avons mis en place.

Comme l’écrivait un certain Monsieur De La Fontaine

« Respirons maintenant ! dit la Mouche aussitôt :

J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.

Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,

S'introduisent dans les affaires,

Ils font partout les nécessaires,

Et, partout importuns, devraient être chassés.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 16:42

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CHOMAGE EN HAUSSE

 

     La situation du chômage s’est encore dégradée, à fin octobre, au plan national et régional.

 

            Le Lot-et-Garonne n’est pas épargné.

 

            A fin Octobre, ce sont 14 231, personnes qui sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de + 2,0% par rapport au mois précédent (+275) et de plus de 8% sur un an.

 

            L’augmentation est de plus de 5% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi sur une année.

 

            Pour le 2ème mois consécutif, ces augmentations fortes viennent bousculer une période de plusieurs mois de relative stabilité du marché du travail en Lot-et-Garonne et ramène le département à un niveau plus proche de la moyenne régionale (qui est de + 10% sur un an pour la catégorie A et de + 6% pour les catégories ABC confondues).

 

            Les personnes les plus touchées par cette augmentation sont les plus âgés, ceux qui ont perdu leur emploi alors qu’ils ont plus de 50 ans.

Leur nombre s’est accru de + 21,5 % en un an et de près de 5 % sur un mois pour la catégorie A. Pour les catégories ABC la progression annuelle est de 17%.

 

            Les jeunes de moins de 25 ans sont davantage épargnés, avec une progression de 4,1%, en catégorie A, par rapport à octobre 2010, et de 0,8% en catégories ABC.

Cependant, ces résultats sont à nuancer quand il s’agit des jeunes femmes qui voient leur situation se dégrader fortement sur un an avec + 10,5% de personnes sans emploi supplémentaires (cat A).

Le maintien du niveau de contrats en alternance, dans le département, malgré les difficultés économiques, explique en partie cette situation.

Ce sont, en effet, 1 436 jeunes qui ont vu leur contrat enregistré par les chambres consulaires au 30 novembre 2011, contre 1 444 en 2010, à la même date. Pour autant, des efforts pourraient encore être fournis en la matière, notamment par les entreprises qui ne relèvent pas directement du secteur de l’artisanat.

 

            Autre éléments plutôt positifs : une légère diminution du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (-0,9 % sur un mois et – 1,1 % sur un an). La part des chômeurs de longue durée passe de 36,6% à fin octobre 2010, à 34,4% à fin octobre 2011 (en CVS).

 

            Enfin, il faut noter une quasi stagnation des offres collectées par Pôle Emploi, surtout portées par les offres dites « durables » (6 mois ou plus) qui progressent de 11,7% (en variation annuelle sur trois mois glissants de 2010).

On peut serieusement craindre une explosion du chomage en 2012 en raison de la politique de recession et d'austerite mise en place par le gouvernement Sarkozy-Fillon. A quand la reprise de la croissance sur de vrais investissements et le retour de l 'emploi car ce n'est pas en eteignant le moteur que l'on fera repartir la voiture France !

 

 

 

 

 

                                                                      

                                                                                   

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 07:39

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Le Parti Socialiste vient de lancer la procédure d’appel aux candidatures pour les Elections Législatives de 2012 qui suivront l’Election Présidentielle.

 

         Candidat dans la 2ème circonscription du Lot et Garonne avec trois victoires en 1981 ; 1988 ; 1997, j’ai décidé de ne pas être cette fois candidat et de passer le relais à une nouvelle génération.

 

         Je sais que je vais faire quelques déçus mais je crois qu’il faut savoir passer le flambeau en se retirant de cette compétition. D’autres que moi sont aujourd’hui capables de défendre notre circonscription marmandaise, plus jeunes, compétents, peut-être même plus dynamiques et plus efficaces.

 

         Les candidatures à la candidature sont libres au sein du Parti Socialiste et ce sont les militants à jour de leurs cotisations qui auront le devoir de choisir la ou le meilleur candidat possible.

 

         Pour ma part, s’il est candidat et cette décision lui appartient entièrement, je soutiendrai la candidature de Matthias FEKL. Il est jeune, intelligent, compétent. Il a des valeurs de gauche. Il a fait ses classes comme adjoint à la Mairie de Marmande – Vice Président du Conseil Régional chargé de l’économie, il connait bien les atouts et les faiblesses de l’économie marmandaise et de toute l’Aquitaine.  Il a déjà occupé des fonctions éminemment importantes dans les juridictions administratives et il remplit encore aujourd’hui d’importantes responsabilités auprès du nouveau Président du Sénat Jean-Pierre BEL. Je crois qu’il est, aujourd’hui, le mieux armé pour devenir en 2012 notre nouveau Député.

 

         Certes, tout le monde le sait, la liberté d’agir sera très étroite et très difficile : la crise est durable, la croissance est en berne, le chômage enfle, le pouvoir d’achat est en baisse ; la dette nationale explose ; et l’Europe est divisée. Je crains beaucoup qu’en 2012 la France soit en plein marasme avec des caisses vides et un terrible héritage à assumer.

 

         Il faudra beaucoup de courage et de ténacité pour redresser la France. Mais je crois que Matthias FEKL capable d’agir et d’assumer ce dessein au sein d’une nouvelle majorité parlementaire de gauche à l’Assemblée Nationale.

 

         Il reviendra aux militants socialistes et aux instances départementales et nationales de confirmer mon choix.

 

         Quant à moi, rassurez-vous, je n’ai pas tiré un trait sur ma vie politique. Je garde toujours mes convictions profondément ancrées à gauche afin de conduire mon pays vers un type de société moins égoïste, plus démocratique, plus juste et plus humaine.

 

 

         Marmande et tout le Val de Garonne restent toujours pour moi, ma principale feuille de route : développement économique durable ; projet territorial fort ; services publics maintenus … le fil rouge de mon action est plus que jamais celui-là : faire du Marmandais et du Val de Garonne au sein du Lot et Garonne et de l’Aquitaine une zone la plus attractive possible, créatrice d’emplois, soucieuse de son environnement et vigilante sur les situations sociales.

 

Chacun le voit, le travail ne me manquera pas. A Paris au sein du Comité des Finances Locales, de la Commission Consultative d’Evaluation des Normes et en qualité de Président délégué de l’Association des Communautés de France ou de Vice Président National de l’Association des Petites Villes de France, je continue.

 

         Je reste donc bien aux services des marmandais et de leur territoire.

 

         Ma décision fera, peut-être aussi, le bonheur de ceux qui veulent, à juste titre, une loi contre le cumul des mandats électifs et des fonctions. Aussi, je l’affirme clairement, je continue à me consacrer, aujourd’hui comme hier et comme demain, au mandat de Maire que m’ont confié, fidèlement, les marmandais depuis 1983, ainsi qu’à celui de Président de Val de Garonne Agglomération que les élus de ce territoire m’ont donné.

 

         Député pendant 15 ans, je reste très fier des réformes que j’ai pu obtenir pour le monde rural, pour nos collectivités locales et pour les plus précaires de nos concitoyens. J’aurai consacré une grande partie de ma vie aux autres sans en attendre la moindre reconnaissance, c’est ma plus grande satisfaction.

 

         Dans les mois qui viennent, les marmandais ont rendez-vous avec eux-mêmes. A leur côté, je ferai tout pour que soit congédié le Député UMP actuel qui depuis 2002, n’a su générer que la division, la polémique, la disparition de nos services publics (TGI ; Commissariat de Police ; Ecoles ; Gendarmerie ; Poste …), l’augmentation de la précarité et qui n’aura rien apporté à notre circonscription depuis son élection.

 

         Aux adhérents et aux sympathisants du Parti Socialiste de se mobiliser désormais pour qu’ici aussi commence la renaissance de notre pays.

 

        

 

 

                                                                  Gérard GOUZES

                                                               Maire de Marmande

                                          Président de Val de Garonne Agglomération

Député Honoraire

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 14:57

bouclier-fiscal

un budget d'austerité

             Les ministres RICHERT et PECRESSE sont venus le 27 septembre dernier devant le Comité des Finances Locales (C.F.L)

 

            Je les ai entendus nous présenter les orientations du projet de loi de finances pour 2012 concernant les collectivités locales.

 

            Ils nous ont rappelé le « gel » de l’enveloppe normée pour la deuxième année consécutive.

            Les enveloppes stabilisées s’élèvent à 50,6 Milliards d’€uros. Les fiscalités transférées (droits de mutation, TASCOM…) vont atteindre 27 Milliards d’€uros.

 

            Il y a baisse du FCTVA de – 9% mais progression du produit des amendes de police de + 6%.

 

            La contrepartie des dégrèvements va encore baisser cette année – 7%.

 

            Madame PECRESSE a clairement indiqué que les collectivités locales devaient participer à la réduction du déficit public et que de nouveaux appels à des « efforts des collectivités » seraient faits à l’occasion du débat parlementaire.

 

            L’objectif de réduction des dépenses de l’Etat à hauteur d’un Milliard d’€uros devra se traduire, selon les termes employés par la Ministre par une mise à contribution des collectivités à hauteur de 20% (200 Millions d’€uros).

 

            Le Président CARREZ a manifesté sa désapprobation en rappelant les contraintes sur la D.G.F pour compenser la progression des dotations de péréquation et de l’évolution de l’intercommunalité.

 

            Monsieur le Ministre RISCHER a même annoncé, afin de maîtriser l’évolution des dotations intercommunales liée à la recomposition des périmètres (extensions, fusions, créations, changement de catégorie) des reclassements liés au nouveau mode de calcul du potentiel financier dès le 1er janvier 2012 (PFIA)

 

            Devant de telles informations les membres élus du CFL ont donné un avis défavorable aux orientations budgétaires proposées par le Gouvernement (9 contre 5 pour).

 

            Tout cela et pour que chacun comprenne bien, il faut donc s’attendre à une année très difficile pour nos communes déjà garrotées depuis plusieurs années avec le transfert non compensé de nouvelles charges de fonctionnement.

 

            Moins de dotation de l’Etat cela signifie plus d’impôts pour nos concitoyens ou bien la baisse des subventions aux associations culturelles, sportives ou sociales… Il faudra bien choisir et ne pas rendre responsables les élus locaux d’une situation qui résulte d’une politique nationale inadaptée à la crise financière internationale que nous subissons.

 

            De gros nuages noirs se dirigent vers notre pays et ce sont les plus petites communes qui en subiront les premières les néfastes effets.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 08:50

senat lettre

Consultez notre lettre d'informations pour les élections sénatoriales du 25 Septembre 2011. (Cliquez sur l'image, document au format pdf)

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 16:03
la rigueut pour qui ?

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            Depuis la faillite de LEHMAN BROTHERS en 2007, la crise financière devient permanente.

            Il y a la poursuite des incitations boursières ou bancaires à la prise de risque.

            Il y a la continuation du marché des produits dérivés qui atteindraient la somme colossale de 600.000 milliards de dollars.

            Il y a l’endettement des pays européens qui pour les huit plus gros emprunteurs de la Grèce à l’Espagne en passant par l’Italie, l’Irlande, le Portugal … et la France et l’Allemagne cumulent plus de 7 500 milliards d’euros.

            Il y a les USA qui, au bord de la faillite, cherchent une issue entre l’augmentation massive des impôts, la baisse drastique des dépenses publiques, de nouveaux emprunts …

            Et puis il y a nous, la France en Europe dont la dette publique vient d’augmenter au premier trimestre 2011 de 55 milliards d’euros portant notre endettement global à 1 647 milliards d’euros soit 84,5% du Produit Intérieur Brut annuel du pays.

            Lorsque l’on sait que la dette espagnole atteint 60,1% du PIB … on a franchement de quoi s’inquiéter sérieusement.

            Sarkozy a fini, quatre ans après, par comprendre que le « bouclier fiscal » si cher à Mr ARNAULT et à Mme BETTENCOURT devait être supprimé, il n’en a pas moins dans le même temps réduit l’ISF (l’impôt sur la fortune) de 1,8 milliards d’euros qu’il va bien falloir trouver ailleurs … par de nouveaux emprunts ?

            Sarkozy aura mis en place en 4 ans 28 nouvelles taxes qui frappent Monsieur tout le monde, va-t-il en inventer de nouvelles ?

            Chaque année depuis 2002, il y a eu 25 à 30 milliards de niches fiscales, c'est-à-dire d’exonérations supplémentaires … et nous rentrons dans une année électorale.

            Voilà le triste bilan du dévoiement d’un capitalisme débridé, d’un libéralisme sauvage qui n’a qu’un seul principe : « privatiser les profits et collectiviser les pertes ».

            Je ne sais pas si celui qui, je l’espère, remplacera l’actuel Président pourra sortir notre pays de cet embourbement généralisé et surtout comment pourra-t-il le faire dans une économie mondialisée mais ce que j’espère c’est que la rigueur à laquelle nous n’échapperons pas sera plus justement répartie selon les moyens de chacun mais sera aussi plus efficacement dirigée pour relancer notre économie qui s’étouffe sous les grandes coupes faites aux dépenses d’investissements publics.

 

 

                                                                                                        Gerard GOUZES

 

                                                        

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 16:04

 

 

 

P110521113 sénatoriale        

            L’élection sénatoriale se déroulera le 25 septembre prochain près de 1000 délégués devront voter pour deux sénateurs. De quelle manière comptez-vous mener cette campagne ?

 

            Parce que l’élection des sénateurs reste une élection d’élus le plus souvent par des élus, je crois qu’il est indispensable de rencontrer personnellement chaque maire, chaque délégué sénatorial dans chacune des 319 communes du département.

            D’autre part les thèmes que nous aurons à développer seront ceux de la défense de la démocratie communale, des services publics ruraux, du département de Lot et Garonne, de son agriculture, de ses industries et de l’emploi. C’est déjà la première étape de la popularisation du projet socialiste, de la décentralisation de 1982, de l’intercommunalité de 1999 et de la réforme de la loi inique du 16 décembre 2010.

 

            A l’aube d’un tournant historique et d’une possible victoire de la gauche, qui entraînerait un bousculement du Sénat. Quel regard portez-vous sur cette situation ?

 

            Même si les augures nous semblent favorables et que depuis 2008, beaucoup de communes ont renouvelé et féminisé leurs élus, rien n’est joué.

            Aujourd’hui 150 sièges sont renouvelables en métropole et 14 sièges en outremer sur 348. La majorité absolue est de 175 voix et la gauche n’en rassemble aujourd’hui que 153.

            Il faudra préserver 71 sièges sortant à gauche et gagner 22 sièges supplémentaires auxquels s’ajoutent 82 sénateurs de gauche non renouvelables.

            Le vote sénatorial du dimanche 25 septembre pèsera bien évidemment sur les scrutins présidentiel et législatif au printemps 2012.

            Voilà pourquoi chaque militant doit se mobiliser pour convaincre le maximum d’élus de voter socialiste.

 

            Ces dernières années, le gouvernement a particulièrement maltraité les collectivités territoriales, notamment les territoires ruraux. Quelles sont vos priorités si vous gagnez cette élection ?

 

            Avec la suppression de la Taxe Professionnelle, le gel des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les multiples transferts sur les communes, la suppression des services publics… Tous les élus, quelque soit leur sensibilité politique, se sentent mal et s’inquiètent. Ils aspirent tous à retrouver leurs marques, à bénéficier de plus de moyens, à modifier les normes appliquées au rural comme à l’urbain.

            En clair, il faut bâtir un « Bouclier Rural » seul capable de nous aider à mieux défendre nos territoires.

            La première des priorités sera de réviser la loi du 16 décembre 2010 en ce qu’elle menace de disparition les petites communes.

            Si les « grands électeurs » me conduisent au Palais du Luxembourg, je m’engage à mettre tout mon passé de législateur et tous mes réseaux parisiens au service du Lot et Garonne. Aujourd’hui membre du Comité des Finances Locales, de la Commission d’Evaluation des Normes, je travaille à réduire la charge financière que représente la prolifération des normes sur nos budgets.

            L’ancien Président de la Commission des Lois que je suis ne manquera pas d’améliorer au Sénat les lois présentées.

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 20:17
Alors ce LGV on le fait ou on ne le fait pas ? Franchement  je le dit je suis perplexe . En effet faire un chantier de plusieurs milliards d'euros doit deja provoquer quelques creations d'emplois et participer a une incontestable relance economique. D'autre part construire des voies ferrees ça peut toujours desengorger les routes et si on en profite pour mettre les camions sur rails ça ne peut pas çetre mauvais pour l'environnement. Et puis voir Paris se rapprocher de l'Aquitaine et de Miudi pyrenées ça peut nous desenclaver.... Alors pouirquoi pas le LGV ou la LGV ?

 

Pourtant je m'interroge : qui va payer ? RFF ? un peu ! des privés ? oui mais pourquoi? ce ne sont pas des philantropes ? Et les collectivites locales ? que viennent elles faire dans cette galere ? Les grandes voies de chemins de fer c'est une competence de l'Etat me semble t il! Aussi quand j'apprends que le Département de Lot et Garonne devra payer 140 millions d'euros pour le voir passer, et la Région plusieurs centaines de millions d'euros ... franchement ce n'est pas normal ! Et pourquoi la region Ile de France qui sera aussi la premiére à recevoir les voyageurs du Sud Ouest ne participerait elle pas à un tel projet ?

 

Et  pour le voir passer où ? an Sud de la garonne et de l'autoroute A 62 ! mais alors  où devra t il s'arreter chez nous ? A Sainte colombe ou à Roquefort . Il faudra donc construire une nouvelle gare, l'a relier à Agen et pourquoi pas à Marmande car si j'ai bien compris les marmandais vont devoir payer eux aussi les 149 millions d'euros réclamés au Conseil General !

 

Nous voulons nous aussi des arrets dans la gare de Marmande car nous n'imaginons pas payer avec nos impots pour un LGV qui ignorerait notre ville et son territoire ! imaginer le ou la LGV traversant Marmande  comme Tonneins Aiguillon ou Port Sainte Marie à 300 kms à l 'heure, cela me glace d'effroi !

 

Enfin vient d'arriver un rapport d'un député UMP , Mr Marriton, qui dit clairement que le ou la LGV est un projet trop couteux et qu'il faudrait mieux restaurer et ameliorer la voie actuelle, securiser les passages a niveau et refaire le ballast.

 

En attendant je vois le departement commencer à se déchirer sur cette question et je crois que je vais me fier au dicton qui dit " DANS LE DOUTE ABSTIENS TOI !"

 

Mon ami Guy Saint Martin sera content mais il faudra encore qu'il dissipe mes doutes sur la suffisance de la voie actuelle

J'attends d'etre totalement convaincu . Peut être que l'Etude en cours nous eclairera  sur la solution a adopter. Mais rassurez vous au train ou vont nos finances publiques je crois que l'on ne verra pas de sitot ce LGV tant décrié.

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