Certains bretons ont trouvé la formule anti-crise : "privatisons les profits et collectivisons les pertes". Le malheur c'est qu'ils entrainent avec eux ceux qu'ils ont réduit au chomage... A l'Etat de s'en débrouiller !
Gérard GOUZES
L’ECOTAXE est suspendue ! Si le gouvernement AYRAULT n’avait rien voulu entendre et s’il avait maintenu l’application de cette taxe, les journalistes auraient écrit et dit : « Malgré l’appel de l’opinion, le gouvernement s’entête ! C’est une erreur ». Comme AYRAULT a décidé d’écouter et de prendre en compte l’appel de l’opinion en suspendant la mesure, les mêmes journalistes écrivent et disent : « Le Gouvernement recule, c’est une erreur ! ».
C’est ce que l’on appelle « La liberté de la presse » !
Mais à propos, QUI A MIS EN PLACE CETTE ECOTAXE ?
C’est sous la présidence de Nicolas SARKOZY et de son Ministre BORLOO qu’a été voté en 2011, le dispositif de l’ECOTAXE ! l’UMP n’a pas honte aujourd’hui de dénoncer ce qu’elle a voté hier !
Pire encore, c’est le gouvernement FILLON qui, pour collecter cette écotaxe, a signé un contrat P.P.P. (Partenariat – Public – Privé) avec une entreprise dénommée ECOMOUV qui est chargée de prélever la taxe, de gérer le système des portiques, des balises, des contrôles des camions … le tout surveillé par satellites et par 200 téléconseillers.
Ce contrat, signé par l’opposition d’aujourd’hui, alors qu’elle était la majorité, va rapporter à ECOMOUV 25% de la recette attendue soit 250 millions d’euros par an !
Encore plus : La suspension de la mise en place de l’ECOTAXE doit entrainer le dédommagement d’ECOMOUV à raison de 50 millions d’euros par trimestre. Quant on sait que le produit de l’ECOTAXE doit financer les quatre lignes de financement du TGV actuellement en construction et que faute de cette recette, l’ETAT va devoir trouver ces financements ailleurs, on mesure, enfin très concrètement, le poids de l’héritage du Sarkozisme sur la situation financière de la France aujourd’hui.
HOLLANDE et AYRAULT bouchent les trous des deux mandatures de droite passées … et ceux qui les ont creusées agissent, parlent et critiquent comme s’ils n’avaient jamais gouvernés avant et comme s’ils n’étaient responsables de rien ! Alors que tous les français devraient se rassembler pour redresser la France.
(source Le Monde)
Gérard GOUZES
Je reviens de Montpellier avec une dizaine de Conseillers Communautaires de VGA de la 24ème Convention Nationale de l’Intercommunalité (A.D.C.F). Tous sont revenus enthousiastes et déterminés.
Les 2000 représentants présents des intercommunalités de France ont pu constater l’extraordinaire évolution de l’institution intercommunale depuis une vingtaine d’année dans notre pays.
Ayant été le Président de la Commission spéciale de l’Assemblée Nationale sur la loi du 6 janvier 1992 (Loi A.T.R.) ayant créé les communautés de communes et rapporteur à l’Assemblée Nationale de la loi Chevènement du 12 juillet 1999 renforçant l’intercommunalité. Je ne peux que me réjouir de cette révolution. Nous étions une cinquantaine dans les années 90 derrière le Président Marc CENSI, à l’époque Maire de Rodez, et nous sommes aujourd’hui plus de 2500 communautés dans le pays. C’est formidable !
Récemment encore l’histoire s’est accélérée à partir de 2008 avec l’entrée dans un cycle de réformes de forte intensité. Du comité Balladur à la réforme des collectivités de décembre 2010, du remplacement de la Taxe Professionnelle aux chantiers du Grenelle de l’environnement, de la généralisation de l’intercommunalité à l’élection des conseillers communautaires couplée à celle des conseillers municipaux et des maires en mars 2014. Il a fallu multiplier à l’A.D.C.F, dont je suis l’un des Présidents délégués au plan national, les concertations ministérielles, les auditions parlementaires, les propositions, les projets d’amendement et répercuter cela au niveau local.
Les actions bilatérales se sont multipliées avec l’AMF nationale mais, ici aussi, avec l’AMF 47, que ce soit sur le schéma départemental de la coopération intercommunale ou de la mutualisation des services.
Mais maintenant que la carte de l’intercommunalité est achevée, y-a-t-il encore quelque chose à faire ? Je dirais que tout est à faire, que tout commence !
La création de nos intercommunalités ne suffit pas, il faut également que souffle « l’esprit communautaire » pour les animer et les faire progresser. Il faut renforcer les solidarités locales et appeler au dépassement des individualismes de clocher.
A Val de Garonne Agglomération, je le dis modestement, l’intercommunalité est entrain de changer de visage. La dynamique de notre projet 2030 va se traduire, et cela a commencé, dans la gestion quotidienne par un premier mouvement de mutualisation des investissements et des services publics locaux dont l’enfance et la petite enfance sont un exemple. Le logement, le développement économique, l’emploi et la formation, l’aménagement urbanistique, les transports publics, l’environnement…sont nos objectifs principaux.
Notre budget, globalement atteint les 70 millions d’€uros à VGA et nous investissons sur le territoire Val de Garonne près de 10 millions par an. Jamais tout cela n’aurait été possible sans notre Communauté d’Agglomération regroupant aujourd’hui 43 communes (de Marmande 20.000 habitants à Taillebourg 89 habitants).
Demain avec l’élection directe, dans chaque commune, des Conseillers communautaires, c’est une nouvelle étape qui va être franchie dans la prise de conscience de l’opinion publique du phénomène intercommunal.
Les projets de loi de décentralisation, actuellement en débat au parlement vont nous placer au sein de la C.T.A.P (Conférence Territoriale de l’Action Publique), notre dialogue indispensable avec le département et ses nouveaux Conseillers Départementaux qui vont remplacer les conseillers généraux ; la création de la Métropole Bordelaise et le renforcement du rôle de la Région Aquitaine vont être des enjeux majeurs à l’heure où s’ouvre nos négociations sur le nouveau plan Etat-Région 2014-2020.
Le premier projet que nous défendrons sera celui des deux pôles multimodaux de Marmande et Tonneins dont le premier chiffrage atteint les 23 millions d’€uros avec notamment sur Marmande la création de plus de 400 places de parking en plein centre ville, la création de couloirs de bus, d’une passerelle au dessus des voies SNCF, l’aménagement de pistes cyclables et des carrefours de LESTANG, FOUGARD, des Messageries, du Plaza et de la place BIRAC, le tout équipé de toitures en photovoltaïques.
Seule une agglomération peut se lancer dans de tels projets. L’élargissement de la compétence communautaire en matière d’infrastructure routière, de logements sociaux, de protection des personnes âgées, de projets pour la jeunesse, de transports, de gestion des déchets, de réorganisation de la gouvernance de l’eau et de l’assainissement vont pouvoir se faire grâce aux nouveaux contrats avec l’Europe et la Région Aquitaine.
La politique des pays qui vont devenir celle des « Pôles d’équilibre et de développement territoriaux » va, chez nous, permettre à compter du 1er janvier 2014, de coopérer avec les communautés de DURAS et de LAUZUN-MIRAMONT, de renforcer les solidarités villes-campagnes et de mutualiser les moyens d’ingénierie au profit de notre territoire rural. Nous le faisons déjà avec la Communauté des Landes et Coteaux de Gascogne (qui va se renforcer avec l’adhésion de Casteljaloux) et chacun doit comprendre la responsabilité et le rôle de locomotive que doit jouer la Ville de Marmande dans cette démarche.
Sur le plan fiscal et financier, malgré « l’effort exceptionnel » que demande le gouvernement, pour 2 ans, pour résorber l’état déficitaire de nos comptes publics, nous n’aurons pas à augmenter les taux de fiscalité grâce à notre bonne santé financière et aussi grâce à l’effort de péréquation horizontale instauré par le Comité des Finances Locales (où je siège à Paris en tant que représentant de l’ADCF).
Demain la création de l’Agence de financement des collectivités, la révision des bases locatives, la territorialisation de la contribution à la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) doit nous permettre de garder les mêmes taux que nous n’avons jamais augmentés depuis…1992 !
Nous demandons bien sûr à l’Etat l’interruption immédiate du flux des dépenses générées par « l’incontinence normative » des ministères ou de l’Europe. Ma présence en tant que premier Vice-Président national de la Commission Consultative des Normes (créée en 2010 par Mr FILLON, alors premier Ministre) me permettra de veiller à l’application de cette condition.
Toutes ces raisons m’amènent à vous annoncer que sollicitant un nouveau mandat municipal à Marmande, je serai en avril 2014 Candidat à la Présidence de la Communauté d’Agglomération : « Val de Garonne Agglomération ». Chacun doit le savoir.
La poursuite des chantiers en cours et la mise en œuvre du projet « VGA 2030 » (voté à l’unanimité des communes de VGA) sera ma mission. Je l’accomplirai avec l’aide et le soutien de tous les maires et les élus des quarante deux communes de VGA.
Cette annonce solennelle est irréversible et déterminée.
Mon rôle sera de préparer l’avenir de notre territoire avec tous nos collègues. Nous avons une coïncidence historique de calendrier entre ce mandat et la grande programmation du Contrat de Plan Etat-Région et des fonds européens 2014-2020. Notre intercommunalité doit poursuivre son développement avec la dynamique du schéma de mutualisation, obligatoire en 2015, avec une plus grande mobilisation économique et sociale, avec la mise en place sur tout le territoire de Val de Garonne, de services publics et de services au public dans le domaine de la santé, du sport, de l’éducation ou de la culture.
La France, comme l’Europe, traverse une période difficile…
L’avenir nous invite à ne pas nous laisser gagner par l’auto-dénigrement. Nos atouts en V.G.A sont considérables entre Bordeaux, Agen et Toulouse, sur le couloir garonnais. Le grand économiste international Laurent DAVEZIES, nous a récemment félicités du travail accompli ces dernières années. Il faut continuer à travailler, depuis Marmande, à « mettre en capacité » tout notre territoire à l’Ouest du Lot et Garonne ; à garder notre enthousiasme. C’est à nous tous de nous rassembler, d’écrire l’histoire et de contribuer à remobiliser chacun d’entre nous pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui et de demain.
Gérard GOUZES
Maire de Marmande
Président de Val de Garonne Agglomération
Le combat contre les normes « proliférantes » est un combat de démocratie ! Il n’oppose pas le corps politique gouvernemental ou parlementaire au corps politique local. Il oppose les administrations centrales aux administrations territoriales décentralisées ou déconcentrées. Il révèle deux conceptions différentes, pour ne pas dire antagonistes, de la gouvernance.
La déconcentration est une volonté politique affirmée depuis cinquante ans. Un demi-siècle n’a pas suffi pour que les administrations centrales l’acceptent et traduisent dans leurs actes le principe de « limitation de leur compétence aux seules missions qui ne peuvent être exercées aux échelons déconcentrés ».
Malgré la décentralisation, malgré la Lolf, elles ne permettent que l’administration et la gestion centralisées par le droit, par la régularité bureaucratique et tatillonne, au mépris de la subsidiarité et de la gestion par objectif et par le résultat. Dans la religion de ces administrations centrales, le menu détail de la vie des Français doit être préalablement autorisé, et plus souvent interdit, en tout cas prescrit de Paris, et dans un respect bigot d’une mystique juridico-administrative.
Résistances au « choc de simplification » - Prescrire une norme obligatoire est un acte d’autorité, presque de majesté. Non pas du Premier ministre, pas davantage des ministres, mais d’une coterie d’énarques en vide existentiel cherchant ainsi de façon pathétique à survivre au naufrage historique de l’Etat central.
La production normative n’est plus maîtrisable autrement que par un « choc ». Le Président l’a décidé. Le Premier ministre l’a décidé. Le Premier ministre l’a confirmé. Mais le système est pour l’instant plus puissant qu’eux. S’ils ne le sanctionnent pas, il aura raison de leur volonté.
Le combat est décisif : reprendre la plume de l’Etat des mains illégitimes qui la tiennent, marquer la prééminence de la volonté politique sur la résistance administrative est une œuvre de salut civique. La nouvelle équipe a donné le sentiment, la volonté et l’espoir que c’était possible, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Il serait si simple que le gouvernement gouverne, que les administrations administrent (donc obéissent) et que les collectivités exercent leurs pleines responsabilités dans l’autonomie juridique et donc normative qui leur a été conférée. Faire vivre la démocratie, quoi ! Est-ce trop demander ?
Voilà plusieurs mois que la Communauté internationale dénonce, avertit, menace…et tout continue. Désormais le choix est cornélien ! Ou bien on choisit la guerre, les frappes stratégiques…après l’embargo…ou bien on laisse faire en se contentant de protester.
Beaucoup diront que les Syriens n'ont cas se débrouiller entre eux et que nous n’avons pas à choisir entre une dictature dite laïque et une autre dictature qui se profile…la dictature islamiste. Il est vrai que les précédents de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Lybie…ou de l’Egypte laisse songeur.
Il y a deux ans, il n’y avait pas de Jihadistes en Syrie. Le débat est donc bien complexe. D’un côté également il y a les Chiites et de l’autre les Sunnites (les deux branches ennemies de l’Islam) c’est-à-dire le Quatar avec l’Arabie Saoudite et la Turquie contre l’Iran.
Choisir la guerre c’est aussi choisir son camp et la France doit peser sa décision avec prudence. Je sais que le Président François HOLLANDE va s’adresser aux français cette semaine, après le vote du congrès américain, et après le dépôt du rapport des enquêteurs de l’O.N.U. J’attends !
Mais s’engager, derrière les Américains, à frapper militairement la Syrie, c’est aussi dangereux car la Syrie est bien armée pour riposter.
Y aller peut en conséquence déclencher une escalade imprévisible aujourd’hui. Le problème palestinien et la survie d’Israël en dépendent.
Voilà pourquoi, au risque d’être en contradiction avec le Président de la République, je prêcherais plutôt la prudence et la non intervention. A moins que d’autres phénomènes et d’autres enjeux m’échappent et qui justifieraient le contraire.
Gérard GOUZES
Maire de Marmande ; Président de Val de Garonne Agglomération
En quelques semaines, la Ville de Marmande et ses associations culturelles, sportives, d’animation ont démontré un dynamisme jamais égalé.
Aprés les peintres du Marmandais ,fin juin c’est l’association M.R.P. qui a su réaliser un « Garorock » exceptionnel : 400 bénévoles ; 250 techniciens ; 60.000 participants et une myriade d’artistes, d’orchestres formidables.
Puis début juillet ce fut un superbe jumping accompagné du bal et du feu d’artifice du XIV juillet qui a réunit 5000 personnes sur les bords de la Garonne.
Dès le 10 et 11 août, trois manifestations ont été regroupées pour nous donner une fête de « la tomate à la belle époque » réunissant la démonstration festive de l’Etoile d’argent ; le « tomato fiesta » et le grand prix de la tomate. Pendant trois jours les marmandais ont célébré leur « pomme d’amour » avec groupes folkloriques, leurs grands bys, de la musique et beaucoup de tomates.
A peine terminé c’est le festival lyrique qui a enchainé sur le thème de l’amour contrarié de Romeo et Juliette, un opéra qui a charmé de nombreux spectateurs. La suite arrive avec « la Traviata » et surtout le grand concours de voix présidé cette année par Roberto BENZI qui promet des surprises.
Mais ce n’est pas fini ! Dès le début de ce mois de septembre il y aura la fête du cheval, la course de la farfelue, la « rue est à nous »… Et les travaux de la première tranche de rénovation du Comoedia qui vont commencer.
Après tout cela, il y aura encore des esprits chagrins pour vous dire qu’il ne se passe rien à Marmande et que notre politique culturelle est mauvaise !…oh la la, j’oubliais Jaquouille et les visites nocturnes du patrimoine !
Gérard GOUZES
Maire de Marmande
Président de Val de Garonne Agglomération
Quand allez-vous faire et présenter votre liste ?
Les prochaines élections municipales auront lieu le 9 mars 2014. Nous sommes à plus de 8 mois de l’échéance. Je crois que le moment n’est pas de se disputer des places. Il faut tout d’abord finir le mandat qui nous a été confié en 2008 et présenter notre bilan aux marmandais. Ce sera fait avant le 1er septembre prochain pour respecter la communication institutionnelle en période électorale prévue par la loi.
Avant de parler de noms, d’alliance, d’ouverture…je crois qu’il faut définir le projet d’avenir que constituera notre programme 2014-2020. Pour ce faire, j’appelle tous les marmandais intéressés à rejoindre nos commissions de travail au sein de ce que j’appellerai : les ateliers de Marmande.
Ce sont eux, avec nous, qui vont bâtir ce projet. La liste sera alors établie et présentée vers la fin janvier 2014.
Que pensez-vous de la candidature de Mr BENQUET ?
Ce n’est pas la première fois que cette personne se présente. Les marmandais à chaque fois ne l’ont pas choisi. Il persiste après 10 ans d’absence…ce n’est pas notre affaire et je n’ai rien à en dire.
Il a varié souvent, il vient de reprendre sa carte à l’UMP après avoir combattu ce parti…avec ses amis ils font de la politique…avec les miens nous préférons travailler pour l’avenir de Marmande et rassembler toutes les personnes qui souhaitent d’abord continuer à construire leur ville.
Mon slogan est simple : Marmande d’abord ; Marmande toujours ! La politique nationale ne concerne pas la politique municipale. A chaque chose son temps.
Allez-vous prendre Mr TREMBLEAU, ancien responsable UMP de la circonscription, sur votre liste ?
J’ai bien noté les avances de Mr TREMBLEAU, ses désaccords avec l’évolution de ses anciens amis, son évolution personnelle vers un gaullisme plus social…je ne peux que l’encourager à poursuivre sa mutation.
Je lui ai proposé, comme je le fais à tous ceux qui aiment leur ville, qui apprécient tout ce que nous avons fait de Marmande et qui veulent que ça continue, de rejoindre nos ateliers pour préparer notre projet 2014-2020. Je sais qu’il y a d’autres personnes dans son cas. Je les attends tous.
En janvier 2014 nous verrons bien comment faire une bonne liste pour continuer à diriger notre ville.
Est-ce du débauchage ?
Pas du tout ! Tout le monde connait mes convictions. Elles n’ont pas changé. J’ai toujours été un homme sincère, ouvert, modéré, tolérant et j’ai constamment appelé au plus grand rassemblement pour diriger notre ville. Marmande est devenue une belle ville parce qu’elle est le résultat de la plus grande union possible pour le progrès de tous ses habitants…alors qui m’aime me suive !
Allez-vous faire une liste d’union à gauche ?
Je veux faire, comme toujours, une liste d’union de tous. Mais si certains veulent faire bande à part je le regretterai…mais il n’y aura pas alors d’ambiguïté.
Prendrez-vous des verts sur votre liste ?
Il y en a déjà ! Marmande a été la première ville d’Aquitaine Agenda 21 et elle va continuer à travailler vers plus d’économie d’énergie, d’écologie, de démocratie participative, de social, de services publics…Le prochain mandat devra prendre totalement en compte la transition énergétique qui s’impose aujourd’hui.
Allez-vous négocier avec les partis : Front de gauche ? Verts ? PRG ?
Moi je ne ferai pas de politique, je veux continuer à gérer la ville au quotidien…Je le répète c’est aux partis politiques de faire de la politique, moi je ferai la liste de demain dans le seul intérêt des marmandais. Je ne négocierai avec personne…après toutes ces années de gestion je pense que je suis en mesure de présenter, à nouveau, une liste qui rassemble toutes les sensibilités compatibles avec mes convictions et la démocratie républicaine.
Allez-vous vous ouvrir vers le Centre ?
C’est déjà fait depuis longtemps. Regardez le Conseil Municipal actuel…il y a toutes les sensibilités possibles…la société civile y est largement représentée. Demain il en sera de même.
Craignez-vous une liste du F.N ?
L’extrême droite qui dissimule son visage hideux, hérité du fascisme de l’entre deux guerres : raciste et xénophobe, profite aujourd’hui des difficultés provoquées par la crise économique et financière qui traverse l’Europe et bien sûr la France qui doit combler les déficits des 20 dernières années. Il est possible que se présente une telle liste mais que peut-elle apporter à la gestion de notre ville ? Rien.
Voter F.N est un vote perdu pour Marmande et je sais que les marmandais, même ceux qui, souvent par déception ou désespérance nationale, ont pu être tentés de voter à l’extrême, sauront aux municipales choisir les plus capables de gérer la ville et de continuer à la développer.
Pouvez-vous aujourd’hui, en quelques mots, définir les grandes orientations de ce que pourrait être ce futur projet « Marmande 2014-2020 » ?
Je vous l’ai dit, ce sera à la liste sortante, aux ateliers de Marmande, à tous ceux qui voudront réfléchir avec moi, de définir ce projet.
Ceci dit, il faut que tout le monde comprenne que nous arrivons en matière communale à la fin d’un cycle plus que centenaire.
Après les lois de décentralisation de 1982 (lois Defferre-Mauroy) la gestion des communes n’a cessé d’évaluer. Aujourd’hui avec la généralisation de l’intercommunalité c’est par l’Agglomération (Val de Garonne Agglomération) que sont gérés : l’économie, l’emploi, la formation, le tourisme, l’environnement, la voirie, l’enfance et la petite enfance, le numérique, les maisons médicales, et beaucoup d’autres compétences d’intérêt communautaire comme l’accueil des gens du voyage, les piscines ou les transports en bus publics…
La vision du futur projet « Marmande 2014-2020 » ne pourra plus s’écarter du « projet territorial 2030 » préparé au sien de V.G.A avec les 42 autres communes du territoire de Val de Garonne.
Prétendre diriger Marmande aujourd’hui c’est postuler aussi pour une responsabilité encore plus grande…celle de répondre à l’attente de 65.000 habitants du territoire de Val de Garonne.
Marmande doit rester la locomotive de cette agglomération. Cela exige qu’elle soit dirigée par des élus compétents, expérimentés et responsables.
Après 30 ans de mandat ne pensez-vous pas à passer le relais ?
Je le dis solennellement cette fois ce sera le dernier mandat que je demande aux marmandais. Je sais que par reconnaissance ils me feront encore confiance cette fois-ci, mais je voudrais leur dire que c’est au cours de ce mandat, encore très important pour continuer à faire avancer notre ville, que je formerai ceux qui assureront l’avenir. Les marmandais sont fiers de leur ville…moi aussi, mais tout n’est jamais fini, il reste tout à faire : dans le respect de l’équilibre de nos finances, dans la rigueur d’une gestion au service de tous, dans la perspective d’une cité heureuse. Tant que ma santé me le permettra, les marmandais pourront compter sur mon dévouement et ma disponibilité.
Dans quel esprit allez-vous entreprendre cette nouvelle élection ?
Sans polémique et l’esprit serein de celui qui aura su rassembler et qui aspire encore à rassembler plus de marmandais à la construction d’un grand couloir garonnais entre Bordeaux et Agen ouvert économiquement où il fait bon vivre !
Gérard GOUZES
Maire de Marmande
Président de Val de Garonne Agglomération
Lettre à toutes les Marmandaises et à tous les Marmandais
Madame,
Monsieur,
Le mandat municipal que vous nous avez confié en 2008 s’achève en mars 2014. Pendant 6 ans nous aurons réussi, comme nous vous l’avions promis, à poursuivre le développement de notre ville. Il s’agit maintenant de nous rassembler pour aller encore plus loin.
Marmande avec 19665 habitants est devenue le chef-lieu d’une Communauté d’Agglomération de 62.000 habitants regroupant 43 communes. Plus d’un millier d’emplois ont été créés sur ce territoire par des entreprises dynamiques qui réussissent à résister à la crise. Dans les prochains mois, d’autres entreprises vont s’agrandir, de nouvelles vont s’installer et embaucher. Tout un réseau de solidarités, en particulier pour les plus jeunes, a été mis en place autour de la Mission Locale pour l’Emploi et de la Cité de la Formation Professionnelle. Il faut poursuivre ce combat contre le chômage, la précarité, qui génèrent souvent le mal-être, l’insécurité…
Avec l’action du Comité de Bassin, Val de Garonne Expansion (VGE), nous anticipons la reprise économique. Avec la création des emplois d’avenir ou des contrats de génération, nous redonnons l’espoir pour beaucoup de jeunes et de moins jeunes.
En matière culturelle, sportive, sociale et d’éducation…notre bilan est impressionnant et Marmande a désormais un temps d’avance dans tous ces secteurs.
Il nous faut maintenant préparer l’avenir. Nous savons que la crise économique est toujours présente et que le rattrapage de plus de 10 ans de déficits financiers nationaux nous contraint à être encore plus rigoureux dans la gestion des finances de notre commune.
Il ne doit pas y avoir de nouveaux impôts mais il y aura une obligation encore plus forte de maîtriser nos dépenses publiques, de fonctionnement comme d’investissement.
Heureusement, Marmande a su investir quand il le fallait.
Nous allons maintenant, dans ce contexte difficile, établir un nouveau programme dans le cadre du projet territorial 2030 de Val de Garonne Agglomération.
Avec l’aide et le soutien de la majorité du Conseil Général de Lot et Garonne et de la Région Aquitaine, nous saurons mettre en place notre projet « Marmande 2014-2020 »
Pour cela, Marmande a besoin de vous, de votre avis et de vos suggestions. Je vous appelle ainsi à nous rejoindre pour travailler au sein des commissions des « Ateliers de Marmande » qui vont définir le nouveau programme à mettre en œuvre dès l’an prochain.
A partir de janvier 2014, je constituerai et je mettrai en place la nouvelle équipe municipale qui continuera à gérer la ville.
Je vous remercie de bien vouloir vous inscrire dans l’une des commissions ci-après et de nous renvoyer le coupon rempli à cet effet.
Vous m’avez toujours fait confiance, aujourd’hui c’est moi qui vous fais confiance pour continuer à faire de Marmande la cité du bonheur.
Votre bien dévoué,
Gérard GOUZES
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« Les Ateliers de Marmande »
Nom : ……………………………….. Prénom : ……………………………..
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E-mail : ……………………………………………………………………………….
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Souhaite travailler au projet « Marmande 2014-2020 » dans la commission :
* Economie c * Sport c
* Culture c * Animation Social et citoyenneté c
* Education c * Urbanisme Environnement Cadre de vie c
Envoyer à :
- Monsieur Gérard GOUZES : 10 rue Barthe – 47200 MARMANDE.
Mail : gerard.gouzes@orange.fr
- Monsieur Charles CILLIERES (Directeur de campagne) : 89 avenue Hubert Ruffe – 47200 MARMANDE.
Mail : charles.cillieres@gmail.com
Les 9 et 10 juillet prochains, une délégation chinoise dirigée par Mr Wang Jiankang, Vice-Maire de YUNCHENG, la ville jumelée avec Marmande et la Communauté d’Agglomération Val de Garonne, et accompagnée par quatre autres politiques :
- Mr LI, Directeur Général du Bureau des Affaires Etrangères du Gouvernement Populaire de la ville de Yuncheng ;
- Mr Zhang Dianquan, Directeur Général de la Direction de la Finance de la Ville de Yuncheng ;
- Mr Xi Genzhu, Directeur Adjoint du Comité du Développement et de la Réforme de la Ville de Yuncheng ;
- Mr Chen Xin’an, Président de Yuncheng City Investment CO., LTD, mais aussi, ce qui est
peut-être le plus important, par cinq chefs d’entreprises et investisseurs chinois vont venir visiter et dialoguer avec une vingtaine de chefs d’entreprises du Val de Garonne.
Cette visite, porteuse d’avenir, fait suite à l’arrivée en France du 25 au 30 juin d’une autre délégation de 42 patrons et économistes chinois invités par le Président de la République François HOLLANDE à l’Elysée.
Du créateur d’Alibaba Mr Jack Ma ou du fondateur de Lenovo (Géant chinois de l’informatique) jusqu’au milliardaire chinois Wang Wenjing et Guo Guangchang qui vient de répondre à une offre publique d’achat sur le club méditerranée au côté d’Axa Private Equity, tous sont venus en France pour « réfléchir à des investissements, trouver des pistes de complémentarité et apprendre à mieux connaître l’économie française. »
Pour les chinois la France est le « pays natal du contrat social » Zhu-Xinyi ajoute : « Pour nous, la France est le premier pays à avoir fondé une culture de lois et de contrats. »
« Cette culture du contrat, les chinois doivent en faire l’apprentissage ! »
Voilà pourquoi les chinois ont entendu s’ouvrir au monde et plus particulièrement à la France.
Ainsi à Paris comme à Marmande des entrepreneurs chinois et des chefs français se rencontreront. A Paris pour évoquer le développement des sociétés informatiques avec le groupe Yoniu Software, pour acheter à Dassault des systèmes de logiciels en 3 D et des avions Falcon. A Marmande pour visiter l’entreprise des « jus de Marmande » ; CATALDI ; la Cave des Côtes du Marmandais ; GARNICA-Wood ; NTA ; BOALIA ; REGHINI ou encore le Musée du pruneau à Laffitte Sur Lot.
A la fin de l’année, il faudra qu’une délégation de chefs d’entreprises du Val de Garonne se rende à YUNCHENG dans la province de SHANXI afin de mesurer les perspectives économiques possibles entre nos territoires.
Cette opération est, pour ceux qui l’ont compris, une « bouteille jetée à la mer » avec l’espoir de voir prochainement des investissements économiques ici et des exportations vers ce grand pays de 1 milliard 400 millions d’habitants (le plus grand marché du monde).
Aidée par la Région Aquitaine jumelée avec la province chinoise de HUBEI, Val de Garonne Agglomération a, là, une opportunité qu’il faut examiner et saisir.
Avec les clefs de l’avenir, les marmandais prennent là, un temps d’avance où tout est à gagner.
Les sourds et les aveugles comprendront, peut-être, pourquoi il y a maintenant, face à la poste, square de Verdun, une horloge monumentale surmontée d’une belle cloche chinoise.
Gérard GOUZES
Maire de Marmande
Président de Val de Garonne Agglomération
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