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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 16:03
la rigueut pour qui ?

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            Depuis la faillite de LEHMAN BROTHERS en 2007, la crise financière devient permanente.

            Il y a la poursuite des incitations boursières ou bancaires à la prise de risque.

            Il y a la continuation du marché des produits dérivés qui atteindraient la somme colossale de 600.000 milliards de dollars.

            Il y a l’endettement des pays européens qui pour les huit plus gros emprunteurs de la Grèce à l’Espagne en passant par l’Italie, l’Irlande, le Portugal … et la France et l’Allemagne cumulent plus de 7 500 milliards d’euros.

            Il y a les USA qui, au bord de la faillite, cherchent une issue entre l’augmentation massive des impôts, la baisse drastique des dépenses publiques, de nouveaux emprunts …

            Et puis il y a nous, la France en Europe dont la dette publique vient d’augmenter au premier trimestre 2011 de 55 milliards d’euros portant notre endettement global à 1 647 milliards d’euros soit 84,5% du Produit Intérieur Brut annuel du pays.

            Lorsque l’on sait que la dette espagnole atteint 60,1% du PIB … on a franchement de quoi s’inquiéter sérieusement.

            Sarkozy a fini, quatre ans après, par comprendre que le « bouclier fiscal » si cher à Mr ARNAULT et à Mme BETTENCOURT devait être supprimé, il n’en a pas moins dans le même temps réduit l’ISF (l’impôt sur la fortune) de 1,8 milliards d’euros qu’il va bien falloir trouver ailleurs … par de nouveaux emprunts ?

            Sarkozy aura mis en place en 4 ans 28 nouvelles taxes qui frappent Monsieur tout le monde, va-t-il en inventer de nouvelles ?

            Chaque année depuis 2002, il y a eu 25 à 30 milliards de niches fiscales, c'est-à-dire d’exonérations supplémentaires … et nous rentrons dans une année électorale.

            Voilà le triste bilan du dévoiement d’un capitalisme débridé, d’un libéralisme sauvage qui n’a qu’un seul principe : « privatiser les profits et collectiviser les pertes ».

            Je ne sais pas si celui qui, je l’espère, remplacera l’actuel Président pourra sortir notre pays de cet embourbement généralisé et surtout comment pourra-t-il le faire dans une économie mondialisée mais ce que j’espère c’est que la rigueur à laquelle nous n’échapperons pas sera plus justement répartie selon les moyens de chacun mais sera aussi plus efficacement dirigée pour relancer notre économie qui s’étouffe sous les grandes coupes faites aux dépenses d’investissements publics.

 

 

                                                                                                        Gerard GOUZES

 

                                                        

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