Les conséquences du volet fiscal de cette réforme territoriale et ses répercutions sur la fiscalité des ménages vont faire des maires les boucs-émissaires de la perte du pouvoir d’achat de leurs concitoyens.
Les répercutions sur les dotations aux collectivités locales vont impacter les investissements et pénaliser tous les secteurs économiques, à commencer par les petites entreprises et les artisans locaux.
Si j’appelle de tous mes vœux une alternance politique aux Sénatoriales de 2011 et aux Présidentielles et législatives de 2012, c’est qu’il s’agit de la seule solution pour que les communes rurales en particulier, échappent à cette réforme et puissent ne pas devenir les nouvelles banlieues du 21ème siècle ; que s’arrête la fuite des services publics (poste, école, gendarmerie), qui entraîne le départ des services privés au public (commerces, médecins, agriculteurs…).
Voilà pourquoi je pense qu’il serait à nouveau suicidaire de confier l’avenir de nos territoires à ceux-là même qui soutiennent, consciemment ou non, une politique qui conduit inexorablement à la désertification de nos campagnes et à l’entassement dans nos mégapoles.
Auriez-vous l’idée de vous faire défendre par les avocats de vos adversaires ?
En politique comme dans la vie, la lucidité commande justement de bien choisir ses avocats pour mettre un frein à l’affaiblissement des communes rurales.
GOUZES Gerard Maire de Marmande