Après les péripéties de l’affaire CAHUZAC, les électeurs de la 3ème circonscription du Lot-et-Garonne ont rejeté le parti d’extrême droite du Front National au profit du candidat UMP.
L’élimination du candidat socialiste et les scores très faibles des autres candidats écologistes ou de gauche, certes dans un contexte d’impatience sociale et de sanction du sortant, doivent encore faire réfléchir ceux qui n’ont pas compris que l’union des sensibilités oblige chacun à des compromis indispensables et à respecter le choix majoritaire des électeurs.
Quant au Parti Socialiste, il a tout intérêt à tirer les leçons d’un scrutin qu’il n’a pas su maitriser, ni anticiper.
D’autres élections se profilent, européennes, régionales et cantonales. Si le Parti Socialiste veut retrouver la confiance et l’adhésion des Lot-et-Garonnais, il lui faudra plus d’union, de synthèse, de dynamisme et de militantisme.
Gérard GOUZES